Ce que a dit Borreli
CE QUE A DIT BORELLI
Francis Borelli, le soir de la victoire en finale de la Coupe de France 1982, premier titre du PSG
« Le but de Rocheteau, c'est le moment le plus intense de ma vie. Je n'y croyais plus. C'était cuit, pour plaisanter, je disais aux gens à côté de moi : 'on ne peut pas ne pas égaliser !'. Et puis Rocheteau a marqué... C'était la délivrance ! L'explosion de joie ! Impensable... Alors, j'ai embrassé la pelouse, cette terre bénie du Parc, pour remercier le ciel... comme les Musulmans que je voyais en Tunisie, qui embrassaient la terre pour remercier leur Dieu. »

« Le but de Rocheteau, c'est le moment le plus intense de ma vie. Je n'y croyais plus. C'était cuit, pour plaisanter, je disais aux gens à côté de moi : 'on ne peut pas ne pas égaliser !'. Et puis Rocheteau a marqué... C'était la délivrance ! L'explosion de joie ! Impensable... Alors, j'ai embrassé la pelouse, cette terre bénie du Parc, pour remercier le ciel... comme les Musulmans que je voyais en Tunisie, qui embrassaient la terre pour remercier leur Dieu. »
En avril 1999, lors que le PSG est au plus mal, le Journal du PSG fait appel à lui pour écrire un texte qui sera diffusé le soir de PSG - Montpellier. En voici quelques extraits
« Le PSG est un Club qui m'a tout donné. Oui j'aime le PSG d'un amour indéfectible. Le temps n'a rien gommé. J'aime le PSG. Et personne ne pourra me changer. Comme vous les supporters, je souffre aujourd'hui. Comme vous les dirigeants, j'encaisse les bruits et le son d'un blues désaccordé. Comme vous les footballeurs, je m'accroche au prestige en suspens de Paris. Depuis mon retour de Cannes, je n'ai jamais raté un match du PSG au Parc des Princes. Comme beaucoup d'entre vous. J'entends quelques quolibets. Comme vous. Qu'importe : on pourra même me traiter de fou, il n'y a que ces couleurs Parisiennes qui illuminent mon cœur. Et à chaque blessure, il saigne ce cœur-là. Mais il s'enflamme encore. »
En 2000, lors du jubilé organisé par Laurent Fournier au Parc des Princes
« Le PSG c'est mon Amour, c'est ma passion. Tout ce qui vient du Paris Saint-Germain m'enchante. J'ai presque envie de vous dire que je suis souvent triste. J'ai connu des moments merveilleux, extraordinaires, mais c'est vrai que là je me sens un peu mal à l'aise parce que je sais que plus jamais je pourrai travailler, m'amuser, vivre avec le PSG. Il m'arrive d'être triste, de temps en temps très gai. Le PSG est quelque chose d'extraordinaire, c'est tout mon Amour. Il n'y a rien qui me soit arrivé de mieux. »